vendredi 26 août 2011

Guilin, non loin des rizières en terrasse (Guangxi)

Située dans la province du Guangxi, Guilin est une ville en bordure du fleuve Li (fleuve chinois, en 2 lettres, pour les cruciverbistes), dans une région célèbre pour ses paysages magnifiques où les pics karstiques occupent une place très importante.  En quelques mots, Guilin c’est pour nous :
  • Une arrivée en train couchette après une nuit chahutée : 4 types de tickets sont disponibles pour les trajets en train en Chine, du moins cher au plus cher > assis dur, assis mou, couchette dure, couchette molle. Pour ce premier trajet, nous avons opté pour le confort, les couchettes en mous. Dans un compartiment de 4 couchettes (2x 2 superposées) fermé par une porte, nous nous sommes donc retrouvés avec 1 chinois qui ronflait & 1 chinoise + son fils (un peu bruyant) tête bêche… ce qui ne nous permis pas d’avoir une nuit de tout repos. Arrivée à Guilin, la contrôleuse réveille tout le monde : terminus tout le monde descend!
  • Notre premier logement en auberge de jeunesse : Une auberge tenue par de jeunes chinoises, de main de maitre. Comme toute auberge de jeunesse, il y a pas mal d’occidentaux, mais également des chinois. Nous achetons la carte de membre de « International Youth Hostels » qui nous donnera des réductions sur les nuits dans toutes les auberges affiliées.
  • Le point de vue sur la ville du haut d’un pic karstique : Après une grimpette de 10 min, on découvre le paysage magnifique formé par les pics karstique, dans et en dehors de la ville, avec le Li qui serpente entre ceux-ci. Anecdote : un couple de chinois avec leur enfant nous ont, après notre accord, pris en photo avec leur appareil !

Les pagodes de la Lune et du Soleil : Le lieu touristique à voir de la ville… deux pagodes au milieu d’un lac, reliées par un tunnel sous-marin. L’une plutôt dans les tons bleutés (la Lune), l’autre dans les tons dorés et construite principalement en bronze (le Soleil). Tout autour du lac, des stands proposent de faire des photos-minutes, déguisés en habit traditionnel.


  • Une séance de gym/danse dans la rue : Lors d’une balade dans les rues de Guilin, nous assistons à une activité typique des chinoises… Une dizaine de femmes, équipée d’une sorte de raquette avec une balle dans une main, suivent leur professeur et font des mouvements amples du corps, des rotations, dans lancés de balle, au son d’une musique calme : assez impressionnant de grâce et de maîtrise.

  • Une excursion ‘organisée’ vers les rizières en terrasse du dos du dragon : 4h30 de minibus (A/R), un guide chinois de 24 ans, 7 touristes dans le bus (un anglais, 2 néo-zélandais, 2 indonésiens, nous), c’est la recette d’une journée d’excursion bien réussie. Notre guide est équipé d’une antenne de télé surmontée d’un magnifique drapeau rouge, comme les vrais J Après un spectacle-piège-à-touristes donné par des femmes en habit traditionnel dont la particularité est d’avoir des cheveux très très longs (jusqu’à 2m), nous déjeunons avec le groupe à la chinoise (chacun picore dans les plats au milieu de la table, riz, légumes vert, poisson frit, omelette, viande en sauce,…). Ensuite nous arrivons sur le site de la montagne du Dos du Dragon (= la forme de la montagne). De là, nous montons un sentier jonché de baraques à bric-broc en vente (objets divers, tissus, fruits, poisson séché), pour atteindre le village de Ping’An. Ce village, construit à flanc de montagne, est entouré de rizières en terrasse dont les couleurs varient en fonction des saisons. Elles offrent un paysage splendide à perte de vue… avec 800 m de dénivelé (voir photo). Par respect pour le travail des paysans, il est interdit de déambuler entre les rizières,… Et Zut, c’est évidemment que nous voulions faire!
  • Une arnaque déjouée au départ vers Yangshuo : Dès notre arrivée à la gare de Guilin, désireux de prendre un bus vers Yangshuo, nous sommes happés par une chinoise très décidée de s’occuper de nous. Sans trop savoir quoi faire, nous la suivons dans la gare routière. Sans passer par la billetterie, elle nous dirige directement vers les quais de départ, plus précisément vers la porte 12. Elle nous montre la soute et nous fait signe d’y mettre nos sacs, puis indique de ses doigts qu’on doit lui payer 40 Yuans. JS sort un billet de 100 Yuan… elle n’a pas de monnaie, elle demande aux gens alentours s’ils ont du change ! A ce moment-là, une autre dame sort du bus et remarque la scène. Elle nous fait ensuite un signe ‘4’ de la main en montrant un autre quai. Nous comprenons que nous n’étions pas sur le bon quai, nous retournons dans le bâtiment, identifions la billetterie, payons les 36 Yuans, et embarquons finalement dans le bon bus… OUF, bonne leçon, on ne se laissera plus avoir !


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