Nous entrons au Népal depuis le poste frontière de Kodari,
peu après avoir quitté le territoire chinois (tibétain) à Zanghmu. La frontière
est matérialisée par un pont, le pont de l’amitié, que nous franchissons à
pied, avec toutes nos affaires (gros sac à dos sur le dos, petit sac de voyage
sur le ventre). Dès les premiers pas à Kodari, nous sommes emportés dans une
toute autre ambiance… une autre culture qu’en Chine. Génial ! Voici en
quelques images, nos toutes premières impressions, hautes en couleurs :
Les népalais : Ils sont vêtus de magnifiques vêtements
traditionnels (saris colorées pour les femmes, chapeau pour les hommes), aux
croyances tantôt hindouistes (le point rouge au milieu du front) tantôt
bouddhistes, et aux couleurs de peau plus foncées que les chinois (on voit
qu’on s’approche de l’Inde). Ils sont très souriants et sympathiques.
Les routes : 120 km de route nous mènent de Kodari à Katmandou. En Belgique, une bonne heure suffirait pour parcourir cette distance…mais au Népal, l’état des routes laissant à désirer, 5h sont nécessaires, au minimum. Quand il existe un tronçon de 5 km de macadam, c’est le paradis ! Entre les tronçons corrects, on roule parfois sur des chemins de pierrailles ou même dans la boue. Et pour ne pas faciliter les choses, le tout se passe dans des montagnes, donc chemins sinueux à souhait… klaxon obligatoire, et halte au vertige ! Les croisements entre bus et camion sont dignes de numéros d’équilibristes. Il faut faire gaffe à ne pas écraser une vache (sacrée dans ce pays), une poule, une chèvre ou tout autre animal traversant la route. Cerise sur le gâteau, au Népal, on roule à gauche, et c’est plutôt surprenant au début.
Saut à l'élastique sur un pont (on ne l'a pas fait) |
Les paysages : Le Népal est coincé entre les chaines himalayennes et les plaines indiennes. Ceci lui confère un profil plutôt atypique, allant de 8848m à un peu moins de 1000m. Nous ne sommes donc pas étonnés d’être en plein milieu des montagnes durant tout le trajet. Dès Kodari, les paysages sont très verts. Les routes sillonnent les montagnes, et, en contrebas on aperçoit souvent des torrents (pour le plaisir des touristes avides de rafting). Il fait relativement ensoleillé et chaud (plus de 20°C), ça nous change du côté frisquet du Tibet. Les népalais utilisent leur terres pentues en plantant leur céréales sur des sortes de terrasses (parfois des bandes de terre d’à peine 5m), inaccessibles pour des véhicules agricoles. Ces cultures en terrasse offrent un paysage apaisant et magnifique à contempler… les chinois n’ont qu’à bien se tenir. Le panorama ne serait pas complet si nous ne mentionnions pas les bus locaux, colorés, décorés, et surtout bondés dedans et au-dessus.
Plantations en terrasse |
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