lundi 24 octobre 2011

Parc National du Chitwan, résidence de Rhinocéros sauvages

Situé à une centaine de km au sud de Katmandou, le parc national du Chitwan nous montre l’autre face du Népal : des plaines arides et jungles peuplés de nombreux animaux. C’est un bon endroit pour changer d’air et se dépayser. Nous optons pour une formule organisée par une agence de Katmandou : 3 jours / 2 nuits (trajets compris). Trevor et Andrea, nos amis canadiens, nous accompagnent pour cette aventure.

Jungle luxuriante
Gare des bus à Sauraha
Longs trajets en bus : Pour nous rendre au Parc National du Chitwan, nous prenons des bus touristiques. Initialement annoncé à 4h30-5h de trajet (par l’agence), le trajet nous prendra plus de 8h à l’aller et 7h au retour. C’était sans compter les aléas de la route : embouteillages à Katmandou, travaux sur la route, fréquents arrêts du chauffeur pour embarquer des népalais…  Arrivés à Sauraha, ville en bordure du parc national, le bus nous débarque au milieu de nulle part, sur un parking en gravier où attendent une dizaine de 4X4, émissaires des hôtels environnants. Nous identifions rapidement notre point de contact. Dès la sortie du bus, nous sommes happés par la chaleur.

Hôtel, avec des palmiers !
Hôtel : Notre hôtel est une sorte de petit paradis dans la ville de Sauraha. Donnant sur la rue principale, une allée en gravier, bordées de grands palmiers et de jolies fleurs colorées donne sur les bungalows qui renferment les chambres (avec douche chaude). Nous prenons nos différents repas sur des tables à l’extérieur surmontées de parasols en paille. Les gérants de l’hôtel nous accueillent avec de grands sourires et le traditionnel « Namaste ». Ils sont charmants ! C’est la première fois du voyage qu’on se sent vraiment « en vacances sous les cocotiers ».

Balade en pirogue
Jeep dans la jungle
Découverte de la jungle et ses habitants : Plusieurs activités sont prévues pour découvrir le parc national. Le jour de notre arrivée, nous faisons une (trop) courte balade en pirogue, permettant l’observation de crocodiles. Le lendemain, dès l’aube, nous embarquons dans une jeep pour un safari de 2-3h dans la jungle (au lieu appelé « les 20 000 lacs »). Durant cette virée, nous aurons la chance de voir des oiseaux (martin pêcheur, pic vert, aigle, marabout), des mammifères (singes, cervidés bleus), un crocodile. Le meilleur moment de ce court séjour restera sans conteste la rando de 3-4h dans la jungle accompagné de 2 guides. En guise d’introduction, notre guide nous informe des potentiels dangers de croiser un rhinocéros et des différentes options pour pouvoir en échapper (grimper à un arbre à + de 2m, courir en zigzag, jeter un vêtement par terre), pas très rassurant. Nous suivons donc nos guides de près et restons sur nos gardes. Nous verrons des insectes (blattes rouges, araignées à carapace, fourmis), seront mordus par 2 sangsues (Rox !), entendrons et verrons des singes, sursauterons à la vue d’un gros lézard (que le guide a failli frapper avec son gros bâton), … et surtout seront à la recherche des Rhinocéros. Pour les trouver, il suffit de sentir leur urine, de regarder le niveau de fraicheur de leurs défections, de suivre leurs traces, et enfin, d’entendre leur grognement bizarre. Après 1h de recherche, nous pouvons les observer, en grimpant à 2-3 m dans un arbre bordant la savane (aventure, aventure !). Plus loin, nous aurons même l’occasion de les voir de plus près (10m), mais en faisant bien attention et en étant prêt à courir. Au total, nous en verrons 3.


Rhinocéros... dans son milieu naturel : impressionnant
Centre d'élevage des éléphants
Autres attractions touristiques : Visiter le centre d’élevage des éléphants (hébergeant un petit éléphanteau de 6 mois et une dizaine d’éléphants adultes), assister au bain des éléphants dans la rivière (où les touristes sont invités à s’asseoir sur leur dos et profiter de la douche via la trompe), et assister au spectacle de danses locales (des danseurs pieds nus tournent autour d’un batteur donnant le rythme, en tenant des bâtons en main et les cognant les uns contre les autres à une vitesse impressionnante)… Toutes ces activités font un peu penser à des activités d’hôtel all inclusive, mais amusent bien les touristes, dont nous faisons partie.
Le bain des éléphants

samedi 22 octobre 2011

Katmandou, la pollution dans tous les (5) sens




Capitale du Népal, Katmandou (1300m d’altitude) y est notre premier arrêt, tout comme la plupart des randonneurs / trekkeurs désireux d’aventures. Nous y resterons 7 nuits durant notre séjour dans ce pays. Difficile de ne pas échapper au désolant visuel de ce nuage de pollution flottant au-dessus de la ville. Rien d’étonnant au vu du nombre de véhicule vétustes en tout genre crachotant de la fumée noire à la  moindre accélération : autobus / camions / taxis / véhicules privés / tracteurs, le tout dans une désorganisation la plus totale. Les abords des rivières qui traversent la ville sont également très sales et pollués, au grand plaisir des cochons / vaches / chiens errants. Il n’est d’ailleurs pas étonnant que nous ayons chacun attrapé la tourista là-bas… (guérie entretemps) Avant les années 70, c’était le rendez-vous des « Junkees », la drogue y circulait énormément. Depuis lors, la police locale et l’armée luttent contre ces maux… Néanmoins, il n’y a pas un soir où on n’a pas essayé de nous en vendre. Cette description parait un peu désolante, mais Katmandou a d’autres attraits, lisez plutôt :
Ambiance prière à Durbar Square
Thamel, la Mecque des trekkeurs : Thamel, quartier touristique de Katmandou, est un labyrinthe de rues étroites où s'agglutinent vendeurs de rue, porteurs lourdement chargés, mendiants débraillés, commerçants insistants, touristes pressés, enfants tapageurs, échoppes entassées les unes sur les autres, restaurants bondés, hôtels, guesthouses, agences de trekking, rickshaws multicolores, vieilles voitures et motocyclettes nerveuses puant l’essence à plein nez... Nous logerons dans un hôtel d’une ruelle reculée de Thamel, à l’abri des bruits, mais à proximité de tout.
Thamel... ça grouille de monde !
Durbar Square
Swayanbhunath
Temples : Nous n’avons pas visité énormément de sites à Katmandou, nous nous sommes contentés des principaux. Durbar Square, place où l’on peut voir de nombreux temples à toits multiples, éparpillés çà et là. Il est agréable de déambuler entre ces temples, d’attendre la fin de la journée pour avoir des couleurs chaudes. Des vendeurs de rues attendant les clients (une échoppe aux dizaines de sortes de lentilles, fruits), des rickshaws aussi aux aguets, des centaines de touristes à l’affût de la plus belle photo, des milliers de pigeons dont les fientes détériorent les bâtiments, des népalais vaquant à leurs occupations, des pèlerins faisant des offrandes à la statue noirâtre… ça bouillonne de partout, ça vit !! Swayambhunath, site un peu à l’ouest de Thamel, placé sur une butte, est aussi nommé le temple des singes en raisons de ces quadrupèdes omniprésents et parfois un peu dangereux (ne pas les regarder dans les yeux). Pour qui est motivé de grimper les quelques centaines de marches afin d’atteindre le sommet, un beau stupa trône sur la colline et offre une jolie vue sur Katmandou et son brouillard. D’autres statues et temples ont été construits sur la colline, et les arbres sont décorés de drapeaux colorés.

Enfants à Durbar square
Le son du bol chantant est prenant
Souvenirs en tout genre : Il n’est vraiment pas difficile de trouver des souvenirs à Katmandou, tant les magasins regorgent de jolies choses et de brols (!). Roxane craque pour un bol chantant (bol en alliage de métaux fait à la main et produisant un son particulier lorsqu’on frotte un bout de bois tout autour d’un rythme régulier), tandis que JS s’offre un Tangka (peinture d’origine tibétaine d’une grande précision et suivant un des 3 schémas bien définis : Mandala, Roue de la vie, Vie de Bouddha). 
  
Quel bol choisir ?

jeudi 20 octobre 2011

Népal, NAMASTE (= bonjour, bienvenue)

Nous entrons au Népal depuis le poste frontière de Kodari, peu après avoir quitté le territoire chinois (tibétain) à Zanghmu. La frontière est matérialisée par un pont, le pont de l’amitié, que nous franchissons à pied, avec toutes nos affaires (gros sac à dos sur le dos, petit sac de voyage sur le ventre). Dès les premiers pas à Kodari, nous sommes emportés dans une toute autre ambiance… une autre culture qu’en Chine. Génial ! Voici en quelques images, nos toutes premières impressions, hautes en couleurs :


Les népalais : Ils sont vêtus de magnifiques vêtements traditionnels (saris colorées pour les femmes, chapeau pour les hommes), aux croyances tantôt hindouistes (le point rouge au milieu du front) tantôt bouddhistes, et aux couleurs de peau plus foncées que les chinois (on voit qu’on s’approche de l’Inde). Ils sont très souriants et  sympathiques.



Les routes : 120 km de route nous mènent de Kodari à Katmandou. En Belgique, une bonne heure suffirait pour parcourir cette distance…mais au Népal, l’état des routes laissant à désirer, 5h sont nécessaires, au minimum. Quand il existe un tronçon de 5 km de macadam, c’est le paradis ! Entre les tronçons corrects, on roule parfois sur des chemins de pierrailles ou même dans la boue. Et pour ne pas faciliter les choses, le tout se passe dans des montagnes, donc chemins sinueux à souhait… klaxon obligatoire, et halte au vertige ! Les croisements entre bus et camion sont dignes de numéros d’équilibristes. Il faut faire gaffe à ne pas écraser une vache (sacrée dans ce pays), une poule, une chèvre ou tout autre animal traversant la route. Cerise sur le gâteau, au Népal, on roule à gauche, et c’est plutôt surprenant au début.


Saut à l'élastique sur un pont (on ne l'a
pas fait)


Les paysages : Le Népal est coincé entre les chaines himalayennes et les plaines indiennes. Ceci lui confère un profil plutôt atypique, allant de 8848m à un peu moins de 1000m. Nous ne sommes donc pas étonnés d’être en plein milieu des montagnes durant tout le trajet. Dès Kodari, les paysages sont très verts. Les routes sillonnent les montagnes, et, en contrebas on aperçoit souvent des torrents (pour le plaisir des touristes avides de rafting). Il fait relativement ensoleillé et chaud (plus de 20°C), ça nous change du côté frisquet du Tibet. Les népalais utilisent leur terres pentues en plantant leur céréales sur des sortes de terrasses (parfois des bandes de terre d’à peine 5m), inaccessibles pour des véhicules agricoles. Ces cultures en terrasse offrent un paysage apaisant et magnifique à contempler… les chinois n’ont qu’à bien se tenir. Le panorama ne serait pas complet si nous ne mentionnions pas les bus locaux, colorés, décorés, et surtout bondés dedans et au-dessus.

Plantations en terrasse
Le premier repas local « Dal Bhat » : Le Dal Bhat est sans conteste le plat national du Népal. Les népalais en mangent tous les jours, midi et soir. Lors de la pause midi, sur la route de Katmandou, nous avons l’occasion d’en manger. Servi dans un plat à compartiments, le Dal Bhat est essentiellement composé de riz blanc (« Bhat »). Ce riz est accompagné d’un bol de soupe de lentilles (« Dal »), versé sur le riz. Un curry de pommes de terres, haricots, poivrons fait office de légumes, ainsi que des épinards. Parfois, il y a également du yaourt. Le piment est en option, pour les plus téméraires ainsi que la viande. Dernière caractéristique, chacun est libre de se resservir à souhait. Les népalais mangent ceci avec la main droite, tandis que nous utiliserons une cuillère. C’est simple et épicé, mais très bon et consistant. 

mardi 18 octobre 2011

Vers le toit de la terre : l’Everest


Mont Everest (8848m)
Pour tout alpiniste chevronné, l’ascension du Mont Everest (8848m) est un rêve souvent inaccessible. Nombreux sont ceux qui s’y sont cassé la pipe. Mais rassurons nos lecteurs, non, nous n’avons pas gravi l’Everest… cependant nous nous en sommes approchés et avons rejoint son camp de base (EBC = dernier lieu de rendez-vous des alpinistes avant l’ascension). Nous avons vu cette montagne de légende à plusieurs reprises, et de plus en plus près… en voici les différents récits, accrochez-vous :

1° fois > à + de 110 km de l’EBC : Juste avant d’arriver à la ville de Shegar (New Tingri), nous apercevons pour la première fois, et de très loin, le mont Everest. Nous ne pouvons pas nous empêcher de demander au chauffeur de s’arrêter afin de pouvoir tirer nos premiers clichés… et danses de joies !




2° fois > à 75 km de l’EBC : Après un contrôle très sérieux à un poste militaire vérifiant nos permis (spécifiques pour cette partie du Tibet), l’auto roule environ 25 km jusqu’à un col… duquel nous jouissons d’une vue imprenable sur la chaine himalayenne autour de l’Everest. 3 des 5 sommets les plus élevés de la terre sont devant nos yeux ébahis ! Sans nul doute un moment très fort de notre aventure.


Enfants tibétains non loin de l'Everest
 3° fois > à 25 km de l’EBC : Un petit village tibétain situé juste avant la vallée vers le camp de base, des enfants jouent dans la rue. Nous nous arrêtons pour échanger quelques sourires avec des enfants, en leur montrant nos clichés avec eux. Des chevaux sont attelés avec des charrettes à 4 roues (moins douloureuses pour leur dos). Les habitants vivent dans les rues, comme dans la plupart des villages tibétains. Au loin, nous apercevons la face nord du mont… la plus périlleuse.


4° fois > à 8 km de l’EBC : Peu avant d’arriver au village de Rongbuk, nous ne résistons pas à nous arrêter à nouveau à un point de vue, plutôt venteux et frisquet. La montagne est impressionnante de cet endroit. Nous avons hâte de l’approcher. Un peu plus loin, nous arrivons à notre logement, une guest house spartiate à Rongbuk (chambres non chauffées par -10°C la nuit, pas de douche). De la salle à manger, on a une superbe vue sur l’Everest. Nous prenons notre lunch (pâtes / riz) pour bien se caler l'estomac avant l’ascension finale vers l’EBC.

Vive China Post !
5° fois > à 4 km de l’EBC : Nous arrivons à une sorte de grand parking entouré de tentes servant tantôt à loger des touristes, tantôt à vendre des souvenirs. Un mini bureau de poste ‘Post of China’ se trouve juste à côté de la route sinueuse de 4 km menant au camp de base, les cartes postales y sont à un prix astronomique (parole de postier). Nous quittons la Jeep et nous équipons (avec toutes nos couches) pour la montée. Altitude : 5100 m.


Attention : bien se couvrir !!!
Un nouvel ami ?
6° fois > à l’EBC (=Everest Base Camp) : 2h15 de montée à pied seront nécessaires pour atteindre le camp de base de l’Everest. Nous sommes ralentis par notre respiration due aux tronçons raides et par notre envie de faire moult clichés. Arrivés au camp de base, il ne reste plus qu’à gravir l’ultime butte qui mène au point de vue le plus proche de l’Everest (au-delà, interdiction de passer pour les touristes), situé à encore 80 km du sommet (!!!!). Photo finish… en triple vitesse, car il fait vraiment froid et surtout car le dernier bus nous attend déjà pour redescendre.
On y est !!!
Dernier col sur la route de l'amitié



7° fois > juste avant de partir vers la frontière sino-népalaise : Un au-revoir au mastodonte, puis 230 km de superbes paysages en 4x4 et une descente finale de près de 3000m en moins d’une heure nous emmène à la ville frontière de Zanghmu, ville composée d’une seule rue, où camions chinois et népalais (Tata) se croisent difficilement.
Changement de décor : Zanghmu, on approche du Népal


vendredi 14 octobre 2011

Tibet, la Route de l’Amitié (Friendship Highway)


Reliant Lhassa à la frontière népalaise, la route de l’amitié serpente durant près de 900 km dans des paysages sublimes. Les chinois l’ont appelée route de l’amitié pour des raisons évidentes d’envie d’avoir de bonnes relations avec leur voisin. Il est courant pour les touristes de parcourir cette route, tant elle offre un bon panel de la diversité du Tibet : villages typiques, ruines de monastères, montagnes aux pics enneigés (dont la chaine himalayenne et le fameux Mont Everest), lacs sacrés, troupeaux d’animaux, champs d’orge et leurs paysans,… Nous nous sommes arrêtés à plusieurs endroits, et ceux qui nous ont le plus marqués sont :


Yamdrok Lake
Le lac Yamdrok : Une balade de 4h sur les rives d’un immense lac de montagne à 4400m d’altitude… ça fait rêver ! Eh bien nous l’avons fait. Après l’animation de Lhassa, nous voulions prendre du bon temps, dans la nature. Yamdrok nous l’a bien rendu. Lac transparent, en forme de scorpion, nous avons bien pris notre temps : un pique-nique sur la rive, des photos en tout genre, des villages nomades et un sommet enneigé à plus de 7000m d’altitude en fond d’écran… Seul point d’orgue à cette escapade, de nombreux déchets jonchant les abords du lac. Et une mini insolation pour JS (faute d'avoir bien mis de la crème sur toutes les zones exposées !).

Lieu de pique-nique à Yamdrok, où sommes nous cachés ?
Les monastères : Dans la plupart des villes et villages traversés par la route de l’Amitié, on voit des monastères. Nous avons tout au long du trajet visité celui de :

Stupa Kumbum


Gyantsé : Connu pour sa Stupa’Kumbum’ aux 100000 images, la plus grande du monde. Une grimpette de JS et Trevor sur les murs de l’enceinte donnent une belle vue de l’ensemble



Moine chantant
Moulins à prière tout au long du kora


Shigatsé : Monastère de Tashi Lumpo, après une visite de l’intérieur de l’enceinte, nous suivons le parcours des pèlerins… Tout au long de ce chemin, des moulins à prière jalonnent le trajet, on admire un moine chantant, et des chèvres  au milieu de la route.



Rencontre sur le mur d'enceinte de Sakya


Sakya : Etrange monastère dans des tons plus sombres que les précédents. Ceci étant dû au fait que c’est une autre secte de moines qui y habitent. La grande salle de prière aux pilastres faites de troncs d’arbres entier et non moins impressionnante.




Les arrêts gastronomiques pour les papilles à Shigatsé : A notre demande, notre guide nous emmène dans un restaurant purement tibétain. Nous y choisissons une table basse aux allures typiques et y commandons le plat local : le ‘Hot Pot’ à la viande de Yack (ci dessous à gauche). Un récipient à réchaud est amené au centre de la table, dans lequel mijote un bouillon de soupe. Dans ce bouillon, des morceaux de légumes (carottes, salade, champignons, pdt), et de viande de yack (langue, boulette, estomac, lard) cuisent lentement : un régal ! Peu après avoir quitté cette ville, notre guide nous offre la surprise d’une dégustation matinale de bière à l’orge (Barley Beer / Tchang) fabriquée artisanalement par son frère, nous en emportons une bouteille pleine (ci dessous à droite). L’orge est la céréale la plus cultivée dans cette région. Lors de notre passage, nous avons pu observer différentes étapes de sa culture, entièrement non mécanisée.


Notre guide et la fierté de son village natal

Gla(gla)cier


Les paysages de montagne : Tout le long de la route, nous admirons de magnifiques paysages. Lors des passages de cols, des vues imprenables sur les sommets enneigés. Un lac de barrage, catastrophe pour les villages qui ont du être évacués, mais joli. Un glacier à 5000m où de jeunes adolescentes tibétaines sont déguisées en habit traditionnel et chantent pour se faire un peu d’argent de poche.