jeudi 29 septembre 2011

La Grande Muraille de Chine à Jinshanling



Il est inconcevable d’aller en Chine non loin de Beijing sans passer par l’une des 7 merveilles du monde moderne: la Grande Muraille (dont on dit qu’elle est visible de la Lune, ce qui est totalement faux). Avec ses 6000 km de long, il est possible de la voir de pas mal d’endroits. Les excursions depuis Beijing sont les plus fréquentes, car certains tronçons magnifiques sont à moins de 120 km du centre-ville et permettent une escapade d’une journée. Nous optons pour le tronçon de Jinshanling, d’où il est possible de se promener 5-6 km sur le mur, et dont toutes les portions ne sont pas rénovées, ce qui offre un paysage plutôt édifiant.


Nous partons tôt le matin, accompagnés par Alex (un français que nous avons rencontré dans notre auberge de jeunesse). La journée sera magnifique, ciel bleu et soleil, l’idéal ! Il nous faudra 4h pour parcourir les 120 km qui séparent notre auberge de Jinshanling, dont 2h30 en bus (nous héritons de bouchons sur l’autoroute) et 1h30 en minibus (rudement négocié, de 160 Yuan par personne, nous sommes descendus à 95 Yuan par personne pour l’aller-retour). Martin, un Tchèque, nous a rejoints pour la partie Minibus.


C’est donc à 4 personnes que nous entamons la montée à travers bois de 15 minutes qui nous mène sur la muraille… et, dès l’arrivée, c’est plutôt bouche bée que nous admirons cet édifice gigantesque sillonnant à perte de vue les crêtes des collines environnantes. La promenade sur la muraille, d’une durée de 4h, restera l’un des moments phares de notre voyage… nous sommes ébahis ! Tous les 3-400m, des petites tourelles interrompent le chemin, elles abritaient des soldats qui transmettaient rapidement des messages jusqu’à Beijing. De nombreux escaliers viennent à bout des pentes parfois très raides de la muraille. Les parties non rénovées reflètent bien l’usure du temps, alors que celles rénovées font perdre le charme du lieu mais rendent la progression plus simple. Peu de touristes sont présents, nous permettant d’en profiter pleinement… et surtout de ne pas avoir des milliers de chinois sur nos clichés !


Le retour vers Beijing nous prend également 4h… car nous débarquons en ville en pleine heure de pointe. Mais ces 8h de bus en valaient la chandelle !!


mardi 27 septembre 2011

Beijing, Cité des empereurs


Capitale de la Chine, Beijing (= Pékin) est souvent couverte d’un nuage de pollution, qui ne lui gâche cependant pas son charme légendaire. Ayant été la résidence de nombreux empereurs, les monuments/parcs/bâtiments qu’ils y construisirent sont pour la plupart encore biens conservés, et de nos jours, assaillis de touristes avides d’en savoir un peu plus sur la vie opulente de ces hommes pas toujours à l’écoute de leur peuple. Nommons la Cité Interdite, les palais d’été, le parc du temple du Ciel… et tant d’autres.


Cité Interdite

La Cité interdite (= Palais Impérial) : Nous décidons d’y consacrer une journée entière, ce qui n’est pas du luxe, tant l’endroit est grand (800m X 600m). Résidence principale de l’empereur, son épouse, ses concubines, les princes et princesses, elle renferme de nombreux temples, bâtiments de vie, de grandes portes et un vaste jardin impérial, le tout dans des tons orangés/verts/bleus magnifiques. Nous suivons d’abord le flux des nombreux groupes de touristes (suivant les guides arborant des drapeaux colorés), le long du principal axe du site. Nous visitons ensuite les ailes est/ouest, abritant les quelques musées présents, dont celui des trésors impériaux (objets en or, jade,…), et celui des horloges aux mécaniques parfois très impressionnantes (suisses, anglaises, chinoises,…). Nous prenons un repas impérial et clôturons cette journée par une descente du drapeau sur la place Tian’anmen. Seul regret, n’avoir pas pu voir les bâtiments de vie de l’empereur (chambre, salle à manger, cuisine,…)

Cité interdite by night
Le palais d’été : Lieu plus paisible et plus vert où l’empereur prenait du bon temps, c’est un petit havre de paix. Nous y passons une après-midi (le jour de notre arrivée à Beijing). On dit que l’impératrice douairière, par manque d’argent pour construire le site, a pris de l’argent dans les caisses de la marine. En seul remerciement, elle fît ériger un bateau de marbre sur les rives du lac. Nous admirons les magnifiques peintures ornant le toit de la promenade couverte le long de ce lac.


Cèdre


Le Parc du temple du Ciel : Un endroit où l’empereur prenait du temps et s’isolait de tout (pas de concubines, pas de nourriture). Il y restait quelques jours pour faire des sacrifices et rites voués à favoriser la moisson. Un bâtiment dont la géométrie repose sur le chiffre impérial 9 est situé en son centre, non loin d’une très belle forêt de Cèdres multi-centenaires.



Beijing est aussi connues pour ses hutongs, charmantes petites ruelles bordées de maisons basses aux jolies cours intérieures, elles témoignent de la présence historique des mongols et sont malheureusement détruites petit à petit pour faire place à des boulevards et immeubles. Néanmoins, les hutongs qui persistent recèlent de petits restaurants biens sympathiques et utiles après une bonne journée de visite.

Petite cour d'une maison dans une Hutong

Enfin, avant de reprendre le train, nous profitons de notre dernière journée pour aller jeter un coup d’œil à la cité Olympique que fût Beijing en 2008, et son fameux stade olympique en nid d’oiseau, construction qui fait la fierté des chinois.

Stade Olympique en nid d'oiseau

vendredi 23 septembre 2011

Xi’an, ses remparts et son quartier musulman (Shaanxi)


Xi’an (prononcez sien), surtout connue pour sa proximité avec le site des 6000 soldats de l’armée de terre cuite, a été durant de longues années la capitale de l’empire chinois. Cette cité relativement moderne grouille de touristes et mérite qu’on s’y attarde plusieurs jours ! A Xi’an, nous nous sommes donc longuement promenés et nous retiendrons les moments suivants :


Mosquée... l'appel à la prière
La découverte du quartier musulman: Non loin du centre- ville, nous avons déambulé dans une sorte de mini Casablanca. Au centre, la grande mosquée, un ensemble de bâtiments dans un style très semblable aux temples chinois (petites cours qui se succèdent, portiques, jardinets, cuves à encens,...), avec ça et là quelques touches d’une mosquée (un minaret, des musulmans avec leur toque s’approchant pour la prière du midi, des écrits en arabe). Tout autour de la mosquée, de nombreux musulmans se mêlent aux touristes le long de mini ruelles faisant penser à des bazars. Les odeurs des échoppes de nourriture ne laissent pas indifférent non plus, on y sent des épices du moyen orient.

Des visites de musées : Nous avons visité un musée d’histoire (musée du Shaanxi) décrivant scrupuleusement 3 grandes époques de l’histoire chinoise via des objets retrouvés dans la province. Un autre musée nous a également impressionné, il s’agit du musée des stèles, où l’on retrouve exclusivement des sculptures/calligraphies sur pierre (stèles funéraires, bouddhas, tablettes d’écritures avec des textes sur la religion, gravures de paysages sur pierre,…).

Promenade sur les remparts de Xi'an
Une promenade au crépuscule sur les remparts : Xi’an possède 14 km de remparts (de 10m de haut), formant un grand carré autour de son centre névralgique. Il est possible d’y monter et de s’y promener à pied, à vélo, en voiturette (de golf). Nous optons pour une balade à pied en fin d’après-midi. C’est un endroit calme, on n’y entend presque pas les klaxons incessants des chauffeurs & chauffards chinois. Il y a des tourelles tous les 200-300m. Dès que la nuit tombe, des lanternes rouges s’allument tout le long du chemin ainsi que des diodes lumineuses sur les arêtes de toits des tourelles… c’est vraiment beau !

 

… et cerise sur le gâteau : un spectacle son / lumière / fontaines d’eau > L’excellence du kitch chinois, dans toute sa splendeur ! Ils adorent ça, et veulent tous une photo J

Spectacle son, lumière et ... jets d'eau

mercredi 21 septembre 2011

L’armée de 6000 soldats en terre cuite (Shaanxi)

En l’an 200 avant JC, un empereur de la dynastie Qin craint que de mauvais esprits ne s’emparent de son corps après sa mort. Pour conjurer le sort, il ordonne de construire une armée sensée le protéger, dotée de plus de 6000 soldats. Infanterie, Chevaliers, Archers, Généraux, même leur disposition n’est laissée au hasard. Il truffe son mausolée de pièges de tout genre (on parle d’une rivière de mercure), et fait creuser plusieurs fosses aux alentours (parfois plus de 2km) pour y stocker l’armée protectrice.



Découvert dans les années 70 par hasard par des paysans, ce site draine quotidiennement des milliers de visiteurs. Des  archéologues y travaillent encore (de nuit), pour excaver les nombreuses pièces restantes.






C’est surtout la taille de la découverte qui nous impressionne, ainsi que la minutie des personnages. Chacun est différent, que ce soit dans la forme de son visage ou dans son expression. Les détails sont frappants, même les lacets sont visibles ! Par contre, le mausolée, sans réel intérêt, n’est qu’une butte de terre non explorée (de peur des dangers qu’elle pourrait receler).


samedi 17 septembre 2011

Chengdu : Panda Géant / Opéra sichuanais


Le Sichuan est la province de la Chine qui a été gravement touchée en 2008 par les tremblements de terre qui y ont fait des dizaines de milliers de victimes. Chengdu est la capitale de cette région très connue pour ses plats forts épicés, mais que nous n’avons cependant pas testés n’étant pas fervents de ce type de nourriture. Nous nous sommes contentés de :

  • Nous promener en ville : Temples, parcs, achats dans un Carrefour (où 5% des produits ressemblent à nos enseignes belges).

  • Bien manger, chinois bien sûr : Dans un resto du genre gargote, au coin de la rue de notre hôtel, nous nous sommes régalés 2 jours d’affilée… Un jour d'une soupe (tomates, légumes verts, viande, nouilles), l’autre jour d'un poisson entier.


A table !


Panda Rouge
Rendre visite au Panda Géant : Espèce animale menacée, le Panda Géant ne se trouve plus beaucoup à l’état sauvage. A Chengdu, un centre est entièrement consacré à son élevage, de l’insémination à l’âge adulte, en passant par les couveuses, rien n’est laissé au hasard… au grand plaisir des touristes qui peuvent parcourir le parc, photographier les animaux et acheter des souvenirs aux effigies de ces gros mammifères ressemblant de loin à des ours-chats. C’est comme des grands enfants que nous visitons cet endroit.



En équilibre avec une bougie
Voir un spectacle-opéra sichuanais de 80 min : Spectacle bien rôdé et en représentation quotidienne (tel « Marry Poppins » ou « Abba, the legend » sur Broadway), le spectacle allie différents arts de scène et jeux de décors empêchant le public de s’ennuyer une demie seconde ! Danseurs acrobates, danseuses gracieuses aux longues manches, chanteurs comiques, lanceur de couteau, cracheur de feu, ombres chinoises… s’enchainent jusqu’au clou final où d’étranges personnages changent les couleurs de leurs masques comme par enchantement au vu et au su du regard d’un public ébahi !

Gracieuses danseuses aux longues manches

mercredi 14 septembre 2011

Emei Shan, la montagne sacrée aux 50.000 marches (Sichuan)


Des escaliers... encore !


60km de marche en 20 h, plus de 2000m de dénivelé montant et 2300m descendant, des escaliers à n’en plus finir (le lion de waterloo, c’est de la rigolade à côté de ça), des litres d’eau bue et transpirée, … et des douleurs aux jambes pendant près d’une semaine ! Voilà ce qui résume notre expérience à Emei Shan, montagne sacrée du Sichuan. De 800m à 3100m d’altitude, des escaliers et chemins biens balisés relient pas moins d’une dizaine de temples accrochés dans les montagnes. Ci-dessous, les étapes clés de cette aventure, bonne lecture, et accrochez-vous !


Temps brumeux/humide pendant 2 jours




J1-7h : Départ dès potron minet de Chengdu vers la ville de Baoguo. Après 3h de bus, nous arrivons dans cette petite bourgade, point de départ de toute rando sur la montagne sacrée. Nous décidons de démarrer la rando de plus haut (comme nous le conseille notre bon guide Lonely Planet), via 20 min de bus. Après avoir englouti un déjeuner copieux (tomate-œuf, légumes verts, poulet, riz), nous empruntons le téléphérique nous menant au temple Wannian (1100m), d’où nous entamons l’ascension.
J1-12h30 (alt : 1100m) :  Premières foulées et premiers escaliers… la première heure de marche est très fatigante et nous donne un bon aperçu de la difficulté physique de cette rando. Les chinois ont construits des milliers d’escaliers à même la montagne pour faciliter la montée… en témoignent les femmes en talons que nous avons croisé. Ces escaliers n’ont rien à voir avec les sentiers de montagnes que nous retrouvons en France/Suisse. Plutôt amusant en début de balade, ils deviennent lassants et usants pour les jambes au fur et à mesure de l’ascension. Nous croisons un dizaine de chinois avec leurs chevaux descendant le chemin… (pas facile pour les chevaux) surmontés de grosses bûches (également les hommes). Des échoppes vendant des boissons fraiches ou repas sont espacées tous les 1-2 km, avec des prix étroitement liés à l’altitude. Tous les 3-5 km, des temples ! Un pèlerin tibétain fait ses prières en se prostrant tous les 5m… impressionnant.
J1-16h45 (alt : 2000m) : Arrivée au temple du bain des éléphants, que nous nous étions fixé comme étape pour la nuit. Nous sentant encore d’attaque, nous reprenons la route et notre courage, pour marcher encore 7km afin d’atteindre une altitude plus élevée. Plus loin, nous admirons des locaux descendre les escaliers très raides avec des chargements très lourds sur leurs dos (estimés à plus de 40 kg). Ce tronçon n’est pas facile, d’autant plus qu’il fait très humide et il y a plein de brouillard… nous sommes trempés !
J1-18h45 (alt. 2500m) : Fin de la journée de marche, une petite chambre, une bonne douche et un repas chaud nous attendent (chambre négociée à 10 € au lieu de 20€). Une chinoise nous aide à commander car le menu n’est pas en anglais… sympa ! Nous allons au lit tôt car décidons de redémarrer tôt le lendemain.

Le sommet d'or
J2-5h15 (alt.2500m) : On se met en route pour le sommet d’or, atteint après deux longues heures et demie de marche, dans le noir / le froid et ressentant les premières courbatures de la veille. Sur la route, des échoppes de location de vestes (grosses doudounes).
J2-7h30 (alt.3090m) : 30 min trop tard pour le lever du Soleil, nous contemplons au sommet la magnifique stupa dorée trônant en haut d’un long escalier bordée de statues d’éléphants. Nous n’y restons pas longtemps car le froid est piquant. Nous engouffrons un plat de nouilles toutes faites à l’abri du vent et entamons la descente…
J2-11h30 (alt.2000m) : Pause lunch au Temple du Bain des Eléphants (riz cantonnais / soupe tomates œufs). Les 1000 m de descente se font déjà ressentir au niveau des genoux, imaginez descendre 700 étages d’un immeuble en 4 heures ! Nous croisons régulièrement des chinois lors de cette rando, jeunes / vieux, seuls / en famille / en groupe, ils sont plus nombreux que les touristes étrangers. Reprise de la balade, nous bifurquons vers un autre chemin qu’à l’aller. Les distances sont encore longues, et sous-estimées dans le Lonely Planet… A chaque stand, nous demandons le temps qu’il reste jusqu’au prochain temple, ainsi que quand nous croisons d’autres randonneurs (un gentil chinois et un groupe de 8 touristes). Ca descend, puis ça remonte. Nos pauses sont de plus en plus rapprochées.
J2-17h30 (alt.1100m) : Temple de Huanchuang, nous décidons de nous arrêter là pour la nuit. Logement rudimentaire : 2 lits, une table, une chaise dans une chambre plutôt mal entretenue… et sdb + toilette communes (aux moines et touristes). 12h de marche dans les guibolles ! Un plat de nouille en guise de dîner, puis une partie de cartes et au lit.
J3-8h00 : Nous nous mettons en route pour la descente finale. Nous traversons une zone peuplée de singes parfois si violents que des gardiens les canardent avec leur lance pierres. Après 2h30, nous décidons de clôturer la rando, nos jambes ne nous permettant plus de continuer les 13 km jusqu’à Baoguo. Nous sommes déjà très heureux d’avoir parcouru les 60 km et vécu cette chouette aventure. Un peu déçus du temps qui n’était pas de la partie et qui ne nous a pas offert des paysages à perte de vue.
Une descente infernale
J3-10h30 (alt.750m) : Fin de la rando, 4h de bus pour retourner à l’hôtel à Chengdu.

jeudi 8 septembre 2011

Les Gorges du Saut du Tigre, époustouflantes ! (Yunnan)


Randonnée de 2 jours dans les montagnes à 3 h de bus au nord de Lijiang, les gorges du Saut du Tigre sont un ‘must-do’ pour toute personne désirant profiter des beaux paysages du Yunnan. Considérée comme randonnée de niveau facile-moyen, elle permet également de rencontrer de nombreux randonneurs issus de tous horizons. Voici nos quelques moments forts de cette randonnée :














Arrivés en minibus, nous formons naturellement un groupe avec les autres passagers, qui deviendront vite nos joyeux compagnons de rando : 2 français, 3 chinois, 1 allemande, nous sommes au total 8 à prendre la route. Après une grimpette de 3h et 28 lacets de montagne (700 m de dénivellé), nous atteignons le sommet de la balade (2600 m d’altitude). Nous croisons en chemin d’autres touristes dont 1 japonais (aux allures de samouraï), et 4 israéliens.

Repas partagé à la chinoise
Après une première journée de rando au soleil dans des paysages montagneux (les sommets environnants sont à plus de 5000 m), nous faisons halte dans une auberge de jeunesse « The Halfway » où tous les randonneurs se retrouvent pour partager un repas, prendre une douche, et passer la nuit. Nos amis chinois s’occupent de commander le repas, et c’est autour d’une tablée de plus de 10 personnes que nous partageons ces spécialités : Légumes frits, Riz blanc, Viande frite (baignant dans l’huile), sans oublier les bols de soupe dont les chinois sont friands en fin de repas (soupe au poulet noir, à la tomate et à l’œuf). Un vrai régal dans une ambiance montagnarde.

Echelle dans la roche... sans être assurés
Le second jour est moins généreux en terme de soleil, c’est plutôt arrosés que nous entamons la journée. Il pleut pas mal, le sol est glissant (JS dérape en voulant aider Rox à descendre une portion plutôt raide, rien de grave!). Et, c’est complètement détrempés que nous arrivons au point de départ de la vertigineuse descente vers le fond des gorges. L’endroit est très joli, le torrent passe à quelques mètres de nous. La remontée se fait notamment à l’aide d’échelles plantées dans la roche (160 échelons sans la moindre assurance), vive les sensations! Dernier repas partagé avec nos compagnons, nous échangeons photos et adresses email. Super expérience… et bon entraînement pour nos prochaines randonnées.
Photo finish à 30m des gorges


mardi 6 septembre 2011

Lijiang, une vieille ville piétonne du peuple Naxi (Yunnan)


A 8h de train de Kunming, Lijiang est une cité très touristique du Yunnan. A elle seule, la vieille ville dénombre pas moins de 1000 hôtels pour accueillir les déferlantes de touristes chinois, qui adorent cette région. Il faut dire que les bâtiments de la ville sont d’un très bel ancien style chinois et les ruelles pavées, longées de ruisseaux lui donnent un certain cachet. Pour nous, Lijiang c’est :


Un dédale de rue où on s’est perdu, à la grande déception de JS qui adore lire la carte… mais la carte de Lijiang étant plutôt schématico-suggestive qu’une parfaite reproduction à l’échelle, l’ingénieur cartésien n’y retrouva pas ses repères !

  • Une balade en vélo pour atteindre Baishan, un village typique proche de là… et un monastère tibétain au sommet d’une colline (et de 5 km d’ascension difficile), dont les dernières centaines de mètres étaient surmontés de moults drapeaux tibétains colorés.
  • Les plaisirs du palais : Pain Naxi, Yaourt au lait de Yak, Saumonsauce vin blanc, petit déj gargantuesque (œuf / Toast / jus …),…
  • Une rencontre avec un couple de français à l’auberge de jeunesse ainsi qu’un dîner chinois partagé avec eux pour discuter voyage (Tibet, Gorges du Saut du Tigre… voir plus loin)
A l'approche du temple tibétain


vendredi 2 septembre 2011

Kunming, capitale du Yunnan


Porte d’entrée pour qui désire visiter le Yunnan (sud-ouest de la Chine), Kunming (13 millions d’hab) est une ville bien tenue dans son centre et en plein développement en périphérie, en témoignent les nombreux buildings en constructions, tout comme la plupart des grandes villes chinoises. Pour nous, Kunming c’est :




  • Une journée aventure : 1h dans un parc rempli de Bonsaïs, 30 min de speed boat pour traverser un énorme lac, 4h de balade dans les monts de l’ouest (Xi Shan) parsemés de nombreuses marches pour atteindre les temples situés à flanc de colline (un grand classique chinois)

  • Bamboo Temple : Juché à 10km de la ville sur une colline, ce temple inspire la quiétude par ses cours joliment décorées (fleurs, bonsaïs), ses espaces d’eau, son calme et ses mystérieuses statues de terre représentant des personnages aux nombreux visages.

  • Nouilles à gogo : Nouilles qui traversent le pont (une spécialité locale : bof), Nouilles à 8 Yuan le bol (0,8 € : piquant pour JS, mais un maitre achat pour notre budget), Nouilles à la sauce tomate (dénichées dans une chaine de restaurant type fast-food : un délice pour Rox qui en mangera 3 fois en 3 jours)
  • Une course contre la montre pour avoir notre train… soldée par un échec à 3 min près et 12h d’attente à la gare : Ca nous apprendra à partir 1h avant le départ du train, en pleine heure de pointe matinale, avec une confiance (trop) certaine dans la régularité des bus… n’en déplaise à la ponctualité des trains chinois (la SNCB ne leur arrive pas à la cheville), même à 3 min près et une course effrénée dans la gare :  après l’heure c’est plus l’heure !